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Brève de Mue #4

J’ai l’envie de vous partager des histoires qui nourrissent, l’envie de transmettre des connaissances et un certain vécu.

Par ces petites brèves intimes je choisi aussi d’ouvrir à certains points de vue, accompagner le grand champ de conscience qui s’augmente de façon formidable au fil de ce monde contemporain.

Je me servirai pour ce faire, de façon totalement anonyme par des histoires fictionnelles ou romancées, des merveilleuses transformations vécues au Cabinet de la Mue.






Bienvenue

 

Ma quatrième brève est amusante et parle d'origines, de rapatriement et de réputation. 

Elle n'est pas née en cabinet mais témoigne de ce qui s'y travaille.


Bref,

J’entre un jour chez des amis et remarque deux tableaux imposants dans le hall de réception de la demeure.  Je leur demande poliment qui sont les personnes représentées sur les tableaux accrochés dans ce hall d’entrée.  A cela l’hôtesse me répond qu’elle ne sait pas, que ces tableaux sont dans la famille depuis longtemps et que l’historique est peu important, elle les aime bien et les trouve plaisants. 

Creusant un peu parce que je suis enjoué, je m’entends dire que tout de même, la ressemblance est frappante avec plusieurs personnes présentes dans l’assemblée familiale ce soir-là. 

Ah bon, tu trouves ? Tu es bien le premier à me faire part de cette information. Et ce serait étrange car ces personnes ne sont vraisemblablement pas de la famille, ils ont un autre patronyme d’ailleurs. Par contre ce qui est vrai c’est qu’ils ont côtoyé nos ancêtres, selon ce que j’ai entendu dire petite, un certain laps de temps.

Puis la dame de poursuivre soudain dans un certain mystère interrogateur : « Ce qui est étonnant, maintenant que tu me parles de cela, c’est que toute notre famille a « tel type de caractéristique » » - ce qui dans la teneur de l'exposé ne cadre ni avec les personnes présentes, ni celles desdits tableaux ».  

Je n’insiste pas et ne relève pas non plus ce que la personne est occupée à nommer sans encore en prendre toute la valeur. 


Un peu plus tard dans la soirée, discutant d’histoires de familles, je comprends qu’à une époque, vers le 19ème, un ancêtre a beaucoup voyagé et a laissé femme et enfants seuls à la maison. Un autre voyageur, ami de la famille, était également « à quai » selon son calendrier propre.  

A ces mots prononcés, mon hôtesse se rappelle soudain « qu’on avait toujours entendu » que l'étranger navigateur avait mystérieusement laissé ces deux tableaux en cadeau à la famille pour des raisons totalement inconnues de ses parents. 


Un étranger qui bien sûr laissait derrière lui les clefs à ceux qui voudraient ultérieurement retourner aux origines. Toute personne curieuse ou avisée dans cette maison ayant depuis le 19ème devant les yeux le programme génétique dévoilé aussi clairement que le nez au milieu de la figure - comme je pouvais l'observer sur l’ensemble des descendants présents ce soir là sans que personne n'y ait semble-t-il jamais songé.


Le hall d’entrée d’une maison représente la réputation. (c’est pour cette raison que les maisons bourgeoises tentent habituellement de s'ouvrir sur de grands halls richement apprêtés).

Cette histoire de racines plutot qu'ancêtres non-admis arborant un siècle plus tard - innocemment - le hall d’entrée de cette famille équivaut au rapatriement d'un génogramme qui se verrait, soudain et par delà les contraintes socio-familiales, commémoré. Par cette mise en lumière, les origines de ces quelques descendants, en vertu des besoins de filiations normaux dont tout individu à fondamentalement besoin, se trouvent par voie de conséquence, pour une meilleure complétude de leur branche familiale spécifique, en voie de rapatriement.  Mais il faudra - pour chaque individu concerné - s'arranger, évoluer, travailler avec ce que l'on pourra appeler le "mouvement systémique induit" par la prise de conscience.


Cette histoire divulguée au 21ème siècle par le geste non-conscient de cette famille est celle d’une filiation antérieurement impossible à nommer car à l’époque ce n’est pas l’usage, mais surtout interdit car encore instantané par rapport au secret familial. (mari trompé / femme adultère). 


Quelle ironie que de voir cette famille accrocher ses origines réelles mais cachées au beau milieu du hall d’entrée de la maison, là où tout le monde devra les voir et à l’endroit symbolique de la réputation.  La question du rapatriement sera plus tard principale dans la question posée ici. Car rapatrier ce qui a été exclu n'est pas si évident à absorber par l'individu et qui sait peut-être encore moins par son système d'origine.


Alors que peut-on interpréter intuitivement ici ?


« Les apparences sont corrélées à quelles réalités et à quoi mènent-elles ? ».

« Chez nous, qu'est-ce qui prime : nos origines réelles ou l’image que nous en donnons ? ».

« Chez nous : "Montrons mais ne disons pas le fond" ».

« Les origines sont différentes que ce qui est dit ».

« Par qui sommes nous reconnus ? ».

« Mes pairs me reconnaissent-ils ? ».

« Quand et comment puis-je rapatrier ce qui a été exclu ? ».

« Chez nous la réputation est obscure ». 

« Les amis sont-ils dignes de confiance ? ». 

« Puis-je faire confiance aux étrangers ? ».

« Quel est mon rapport au voyage ? ».

« Puis-je laisser ma femme sans surveillance ? ». 

« Nos racines sont plus importantes que ce que nous vous disons ».

« Nous venons d’ailleurs ».

 

N'est-ce pas passionnant ?

Je vous donne rendez-vous au Cabinet de la Mue pour découvrir ensemble vos histoires cachées ainsi que les lieux de leurs transformations vertueuses.

 

Rodolphe

Ohain le 14/3/24

 

Brèves de Mue

De ces partages de connaissances relatant les mouvements d’âme accueillis au Cabinet de la Mue.



 

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